Amis cinéphiles, il vous reste encore près de la moitié de la programmation de Cinemania, (le Festival de films francophones sous-titrés en anglais) à voir d’ici sa clôture ce dimanche 11 novembre. And let me repeat: we’re talking about films in French subtitled in English because the Festival, now in its 24th edition, was founded by francophile Montrealer Maidy Teitelbaum, an « aficionada » of French cinema who wanted to make it more accessible for her anglophone friends in this rich bilingual city of ours. Mission accomplie!

Thus is born Cinemania. It was the year 1995. And I’m hereby telling all my anglo friends to take advantage of this fascinating Festival. Voici donc mes coups de cœur parmi les 50 premières, rétrospectives, hommages et autres films qu’ont sélectionnés pour notre plaisir le directeur général Guilhem Caillard et son équipe. Je commence par une petite rafale d’un film par jour pour le reste du Festival, suivi des films que j’ai vus et aimés qui sortent en salle bientôt au Québec.

Mercredi 7 novembre : Frères Ennemis (21h @ Cinéma du Parc)

À peine de retour de la Mostra de Venise et en première nord-américaine, Frères ennemis promet d’éblouir avec son puissant duo d’acteurs principaux : Reda Kateb (Un prohète) et le Belge que l’on voit partout, mais d’abord aux Oscars dans Bullhead,  Matthias Shoenaerts. Très hâte de voir ça ce soir au Cinéma du Parc à 21h. 

Jeudi 8 novembre : L’amour flou (21h @ Cinéma du Parc)

Coup de cœur de nombreux publics festivaliers de par le monde. Il n’y a pas que l’amour fou dans la vie. Il peut aussi être flou. Ce film de Philippe Rebbot et Romane Bohringer (qui ont été en couple, puis se sont séparés dans la vraie vie) nous en fait l’originale démonstration, en nous parlant de ce couple, qui a deux enfants et un chien, et qui se sépare après 10 années passées ensemble. Ils ne sont plus « en amour », mais ils « s’aiment » toujours. Ils louent des appartements voisins, communiquant via la chambre de leurs enfants! Leur solution va-t-elle fonctionner? Est-il possible de se séparer tout en demeurant ensemble? 

Vendredi 9 novembre : Plaire, aimer et courir vite (17h45 @ l’Impérial)

En compétition officielle à Cannes, ici en première canadienne, ce film rayonnant et déchirant du cinéaste émérite Christophe Honoré est un récit jovial, tendre et rempli d’amour, de vie, d’amitié et d’art qui suit le parcours de deux personnages fascinants: Jacques (Pierre Deladonchamps), 35 ans, atteint du sida et Arthur (Vincent Lacoste), 22 ans, qui l’aime et le désire. L’action est campée en pleine crise du sida en 1993 au sein de la communauté homosexuelle qui revendique ses droits et son identité.

Samedi 10 novembre : Un homme pressé (13h45 @ Cinéma Impérial)

Fabrice Lucchini’s latest movie. Need I say more? Go marvel at his inimitable talent this Saturday at 1:45 pm.

Dimanche 11 novembre : Les filles du soleil (15h15 @ L’Impérial)

En première québécoise ce weekend après avoir marqué les esprits à Cannes, notamment. Un film remarquablement féminin qui vous gardera au bout de vos sièges à ne pas manquer dimanche à 15h15 à l’Impérial. Suivi du film de clôture ouvert au public comme ce n’est pas le cas dans tous les festivals: Edmond! Moi qui adore les films qui parlent du processus de création littéraire ou dramaturgique, on s’en va voir tout ce qu’il y a derrière la création d’une des pièces de théâtre les plus reconnues du 20e siècle: Cyrano de Bergerac. Trop hâte. À ne pas manquer non plus!

Et maintenant certains des films que j’ai vus et aimés, et que vous pourrez voir en salle bientôt ou chez vous dès maintenant…

Mademoiselle de Joncquières 

J’ai assisté à la première de 2 projections de l’excellent Mademoiselle de Joncquières dimanche, en présence du réalisateur Emmanuel Mouret et de sa vedette masculine, le poétique Edouard Baer qui a fait une belle tournée médiatique québécoise. Le film sort en salle le vendredi 16 novembre, pour ceux qui n’auront pas la chance de le voir au Festival et je vous le recommande fortement. Énorme succès d’entrées en France, il est présélectionné pour représenter l’Hexagone aux Oscars 2019. Vous allez beaucoup rire et bien réfléchir aux relations romantiques et amoureuses. En attendant, voici un petit exemple de Baer à l’oeuvre pour ceux qui ne l’ont pas vu dans Astérix au service de sa majesté ou la soixantaine d’autres films auxquels il a participé. Célèbre pour lancer son émission de radio matinale par une improvisation, il s’était adonné à l’exercice pendant les Francos cet été:

On reconnaît là toute la verve de cet amoureux de la langue française (et du Québec) qui a dû prendre bien du plaisir à jouer son rôle du libidineux et don juanesque Marquis des Arcis, basé sur un personnage de Diderot.

La chute de Sparte

Un des seuls films québécois à l’affiche du Festival, La chute de Sparte promet de parler à bien des jeunes ados et d’ailleurs, une séance scolaire est prévue à 12h45 au cinéma Impérial, mais pour ceux qui ne peuvent se libérer et qui n’ont pas encore vu le film, tiré du roman de Biz, sachez qu’il est déjà disponible en DVD.

Le Grand Bain

Si vous nous suivez sur Instagram (@burnhamjonathan et @lolittadandoy), vous aurez vu qu’on est allés, Loli et moi, à la plus originale projection de film qui soit en visionnant Le Grand Bain dans la piscine du MAA sur une licorne flottante.

Film très drôle mais avant tout profondément humain, dites-vous version française de Full Monty, si vous voulez. Pas d’inquiétude si vous ne parvenez pas à obtenir des places jeudi pour la 2e projection (au sec, cette fois au Cinéma Impérial) dans le cadre du festival, il sort en salle au Québec ce vendredi 9 novembre.

Ok so let me stop here because there’s just too much I want to share. I hope to run into you at the movies, guys. Trust me you won’t regret following this advice. 

Joe

Photos : Cinemania, Géraldine Marquet, Baptiste Desmonts

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Jonathan a eu la piqûre mode tardive, à force d’accompagner sa blonde (brune, rousse, rose) Lolitta dans ce monde en perpétuel mouvement qui lui a permis de faire de fascinantes rencontres et découvertes. Passionné d’écriture et grand amateur d’art et de culture, Jonathan signe les articles culturels du blogue. Il est aussi le chroniqueur mode et beauté masculine de Fashion Is Everywhere, et se compte bien chanceux d’être le seul gars de l’équipe, entouré de quatre extraordinaires collaboratrices. Il est aussi le réviseur et traducteur du blogue... faque s’il y a une faute, c’est de sa faute! Ah oui! Il trippe golf ;)