Programme et plaisir doubles le vendredi 19 février !

Coppélia

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Après la touchante première mondiale la semaine dernière de L’esprit fragmenté, pièce contemporaine et multimédia dont la chorégraphe (montante) Eva Kolarova est une ancienne danseuse des Grands Ballets Canadiens, ces derniers nous offrent plutôt ce weekend un grand classique du répertoire français: Coppélia. Et c’est par l’entremise du Shanghai Ballet, pour la toute première fois à Montréal, qu’ils le font. Célèbre pour la beauté et la délicatesse de ses ballerines, la jeune compagnie chinoise déploie, dans ce grand classique du ballet français, toute la force de son vocabulaire technique! Accompagnée de la superbe composition de Léo Delibes, ce bijou de danse classique lancera le weekend d’excellente façon.

Billets. Jusqu’au 21 février. Salle Wilfrid-Pelletier.

Nocturne du MAC 

Pour ceux qui veulent danser eux-mêmes, pas même besoin d’enfiler vos manteaux. À quelques pas de vous se déroulera la populaire Nocturne du Musée d’art contemporain.

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Se prolongeant jusqu’à 2 h du mat, les Nocturnes du MAC sont une expérience unique au cœur de la ville et de la création. Fascinantes expositions (dont je vous parlerai plus en détail bientôt), ateliers, DJ (+dance floor), bouchées et cocktails Nocturnes seront au RDV.

Le MAC vous appartient donc de 17 h à 2 h ! Ce qui veut dire que vous pourrez aussi vous y rendre AVANT le ballet, pour le 6@8 le plus artistique en ville, si ça vous chante.

Toutes les Nocturnes (4 par année) sont accessibles gratuitement pour les détenteurs de la MACarte de membre (en plus d’une panoplie d’autres avantages, cette carte vaut vraiment la coup). Pour les autres, 14$ Billets (ou MACarte) en vente ici.

Le samedi 20 février, 3 choix plutôt qu’un

C’est dès 16h que se poursuit ma fin de semaine culturelle (et la vôtre j’espère) avec une pièce de théâtre que j’attends avec impatience depuis le début de la saison. Le miel est plus doux que le sang, de Simone Chartrand et Philippe Soldevila, présentée dans le cadre de Montréal en Lumières au Théâtre Denise-Pelletier.

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Imaginez-vous une Auberge espagnole dans l’entre-deux guerres où les colocs sont Salvador Dali, Federico Garcia Lorca et Luis Buñuel, à peine sortis de l’adolescence et guidés sur les chemins de l’imprudence et de l’insoumission par une chanteuse de cabaret révolutionnaire appelée Lolita (!!). Les peintre, poète et cinéaste qu’ils deviendront vont changer le monde de l’art, et j’ai trop hâte de voir jouée sur scène cette partie formatrice de leur vie. Trop Hâte, vous dis-je. Vous avez jusqu’au 27 février pour faire de même.

Si vous préférez patienter un peu et assister plutôt à la dernière représentation de Muliats (Montréal, en langue innu), à la Salle Fred-Barry du même théâtre, préparez-vous à ce que l’on vous rappelle qui vous êtes et ce qui vous unit à autrui, et ce à coup de Speak White récité par une Amérindienne! « Nous savons que nous ne sommes pas seuls » en effet. Si vous ne suivez pas mon parcours du vendredi, sachez que la troupe Menuentakuan joue aussi la pièce vendredi soir. Profonde et belle exploration des relations avec les Premières Nations. La pièce débute à 16h30 le samedi et à 20h30 le vendredi.

Dernier Dômesicle à la SAT

Voici la dernière de la série de 7 nuits aux saveurs électroniques et immersives sous le dôme et la terrasse de la SAT. Une expérience hors du commun.

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Un petit 8$, à la billetterie en ligne de la SAT, pour un beau gros fun de samedi soir.

Dimanche 21 février, place au #Chaosrganisé à La TOHU

Si je ne vous propose qu’une activité dimanche pour terminer cette chronique On Sort!, ce n’est pas qu’il me manque de suggestions, c’est qu’après avoir vu le spectacle L’Immédiat de Camille Boitel, vous n’aurez plus de souffle pour rien d’autre.

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D’ailleurs, après le premier quart d’heure on se demande même comment pourra se poursuivre le spectacle, tant on semble avoir atteint l’apothéose. Eh bien la transition vers la suite est elle-même une scène à part entière (un behind de scene, finalement) tout aussi magistralement orchestrée.

Gravité sans axe à laquelle les corps ne répondent plus; absurdité, futilité de l’objet (il y en a 13000 sur scène), fluidité du mouvement qui, si on ne le saisit pas dans L’Immédiat, disparaît tantôt en silence, tantôt dans la plus impressionnante cacophonie qu’il vous sera donnée de vivre. Car on le vit, ce spectacle. D’ailleurs, si vous êtes en première rangée, préparez-vous au pire, mais surtout au meilleur (je ne peux qu’imaginer…) et svp écrivez-moi pour me confirmer que vous êtes sortis intacts de cette subversive et délicieuse folie.

Mon spectacle le plus original depuis, honnêtement, je ne sais quand. Autre première: après le spectacle, une seule envie… rentrer chez moi faire du ménage! Trop étrange, je vous dis (et peut-être une idée pour les parents qui peinent à faire comprendre à leurs ados l’importance de ne pas trop se laisser traîner).

Billets et plus d’information ici.

Une excellente fin de semaine à vous, amis lecteurs!

Jonathan

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Photos: Gunther Gamper (Mtl en Lumières), Vincent Beaume (Tohu)

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Jonathan a eu la piqûre mode tardive, à force d’accompagner sa blonde (brune, rousse, rose) Lolitta dans ce monde en perpétuel mouvement qui lui a permis de faire de fascinantes rencontres et découvertes. Passionné d’écriture et grand amateur d’art et de culture, Jonathan signe les articles culturels du blogue. Il est aussi le chroniqueur mode et beauté masculine de Fashion Is Everywhere, et se compte bien chanceux d’être le seul gars de l’équipe, entouré de quatre extraordinaires collaboratrices. Il est aussi le réviseur et traducteur du blogue... faque s’il y a une faute, c’est de sa faute! Ah oui! Il trippe golf ;)